Développement national : que fait réellement le gouvernement?

1 novembre 2013

Développement national : que fait réellement le gouvernement?

Il y a seulement moins d’une semaine (le 25 octobre 2013), que le journal l’Evénement a publié un excellent article sur l’ONG Res publica qui fait de l’investissement dans le secteur de l’éducation la priorité de ses actions. A la lumière de ce qui est dit dans l’article et n’est pas faux, le citoyen honnête se demande ce qui suit : Que fait mon gouvernement en réalité?
Une question pour le moins importante et il faut que le gouvernement y réponde un jour car, à chaque fois que les problèmes sont posés par le peuple, le refrain est connu : les caisses sont vides ; les priorités sont grandes ; et patati et patata. Mais de quels investissements parle ce gouvernement?
Prenons 2013, Res publica a investi 850 millions de cfa dans la construction des infrastructures scolaires dans le centre ouest du pays. Il d’autres ONG dont le sérieux parlent dans le domaine des investissements scolaires. Maintenant, quelle est la part de l’Etat dans l’amélioration et la disponibilité des secteurs sociaux dans ce pays? On ne la voit véritablement pas cet engagement de notre pays à faire de ces secteurs là un étendard. Cela est d’autant vrai qu’il convient de dire que dans bien des secteurs, ce sont les ONG qui investissent à la place de l’Etat. S’elles n’existaient pas ces ONG, c’était donc le chaos quoi. Heureusement donc que les Burkinabè convainquent, par leur sympathie et leur misère, les bonnes volontés qui font quand même preuve d’oblativité.
Nous n’avons pas les chiffres, mais s’il faut faire une comparaison au regard de ce que nous avons vu, ce qui conviendrait le mieux à la conclusion est que l’Etat à dévolu les secteurs sociaux de base au privé, aux ONG oblatives et aux autres organisations de « culturalistes », ce depuis l’adoption des PAS dans les années 90 avec en sus le libéralisme dans tous les secteurs de la vie nationale.
Une telle politique, menée par le pouvoir de la 4e république de Blaise Compaoré, qui gouverne par procuration ne pas permettre le développement d’un pays. Pire le pays immerge de jour en jour, d’année en année, du fait du manque d’une bonne implication de l’Etat dans l’orientation de la vie sociale économique et culturelle. Le pays est abandonné et pillé, parce qu’en plus ne pas investir là où il faut, les dirigeants sont incapables de nous dire où rentre le budget de l’Etat. C’est en cela que cette conclusion se justifie : « le budget est voté, on laisse les ONG investir et on met le budget dans nos poches »

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